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Quelques titres -|-Le trésor des rois de Navarre |
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Exemple de présentation...
12
janvier / dotze de genèr ................................. An de gelada ; an de granada. (An de gelée ; an riche en grains) |
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1364 A malin, malin et demi !
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Donc, le 12 janvier 1364, après plusieurs avertissements fermes, malgré un épisode hivernal glacial, Gaston Fébus se voit dans l'obligation de rencontrer le Prince Noir à Agen, pour lui rendre quand même les fameux hommages réclamés à grands cris. Usant d’une formule adroite, reprise de ses prédécesseurs, notre vicomte fait acte d’allégeance, mais il oublie de citer le Béarn parmi ses domaines. Ainsi, il reconnaissait volontiers sa vassalité pour le Marsan, le Tursan et le Gabardan, mais pas pour le Béarn... Notre principauté était à ses yeux une terre réservée et totalement indépendante. Après intervention du roi de France, Fébus promet de plus, de rendre au roi d'Angleterre et à son fils de duc, toutes les terres qu'il lui avait prises. L'intervention du roi de France s'explique par le fait que le vicomte du Béarn était en principe un vassal du duc d'Aquitaine, lui-même soumis au roi de France, ainsi qu’il en est des poupées gigognes, comme les matriochkas russes. ![]() C'est le principe de la féodalité : une succession de soumissions en cascade, avec comme corollaire, le morcellement du territoire. Un rapport de suzerain à vassal et vice-versa. Pour le roi de France, Gaston Fébus (dit aussi Gaston III de Foix-Béarn) s'en était sorti avec une formule originale, selon laquelle il tenait le Béarn seulement de dieu, et donc il ne pouvait absolument pas promettre quelque chose qui ne lui appartenait pas. Et s’il devait rendre hommage à quelqu’un, ce ne pouvait être qu’à l’être suprême soi-même. Le temps que le Prince Noir et son armée de juristes analysent à la loupe les propos de Fébus, celui-ci avait “gahat lo quate“ (pris la poudre d'escampette), en priant Sent-Agalòp, de le faire aller plus vite. Avant que le duc d'Aquitaine s'aperçoive du tour de cochon qu'il lui avait joué, notre Gaston était déjà rentré “viste hèit, a casa“ ; vite fait, à la maison.
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.En 1699, on baptise à Adast, Cyprien Despourrin (compositeur de chansons populaires en béarnais, dans le genre bergerade) , fils de Pierre Despourrin et de Gabrielle de Miramon.
.En 1928, naissance à Pau d’André Labarrère –dit Dédé- , au 6 rue Richelieu. Maire de Pau de 1971 à 2006, député et ancien ministre..
.En 1991, inauguration du Palais des Sports de Pau en présence du maire susdit. La victoire de l'Élan béarnais sur le CSP Limoges dans le cadre du championnat de France, est le point d’orgue de cette inauguration.
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